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Bienvenue sur le Blog de Force Ouvrière Pôle Emploi des Pays de la Loire. Date de dernière mise à jour : 8 Septembre 2017.

jeudi 22 novembre 2012

Frais de déplacements











A l’heure d’aujourd’hui, et conformément au Code du Travail, un agent qui se déplace pour le compte de son employeur ne peut être indemnisé à moins que les frais qu’il a engagés.
A Pôle emploi Pays de Loire, un collègue en formation se voit rembourser de ses frais suite à un déplacement de 600 kilomètres à la hauteur de…50 euros : cherchez l’erreur !!!!!!!!!
La Direction bat en retraite derrière la précédente note sur les frais de déplacements, que FORCE OUVRIERE a combattu avec fermeté. Doit-on, une fois de plus passer par les Prud’hommes pour se faire rembourser 200 euros ????
FORCE OUVRIERE revendique le remboursement total des frais de déplacement de cet agent sur la base de la note applicable !

Kiosques Pôle Emploi 2015










DEPUIS QUAND LES INVITES PAIENT-ILS LA NOTE !!???

Petite victoire mais victoire quand même : en octobre dernier, nous avons tous été invités à participer aux Kiosques sur Pôle Emploi 2015 avec un déjeuner sur place.
Tous les collègues n’ont pas été traités de la même manière : entre ceux qui ont eu le temps de manger (pas de retard de kiosque, pas de délais pour rentrer…), ceux qui n’ont pu qu’apercevoir 3 petits amuse-gueule se battre en duel pour être mangés, etc….
La Direction a répondu favorablement à la revendication de FORCE OUVRIERE et donc aucun ticket restaurant ne sera retiré pour cette journée.

Ai & Promo











Les temps…ne changent pas : comme à son habitude, l’Etablissement reste aveugle et sourd.
Dès le début de la séance, les représentants de la Direction nous informe que toutes les demandes d’Augmentations Individuelles et Promotions aboutiront à une fin de non recevoir : en effet (et ô Surprise !)
le budget 2012 est épuisé…
Pour simplifier, il vaut mieux avoir sa date anniversaire en début d’année pour être plus sûr d’avoir une réponse positive à sa réclamation, car en fin d’année ….Le pot est vide !!!
Les demandes sont donc reportées sur le budget de l’an prochain qui sera préalablement entamé au dépend des autres collègues éligibles en 2013…
FORCE OUVRIERE revendique une réponse individuelle,
et non collective pour tous les collègues qui ont porté réclamation !

Pour tous les collègues qui se voient reporter leur demande en 2013, FORCE OUVRIERE exigera de la Direction qu’elle respecte son engagement !

Sur le même sujet, la note d’instruction DG relatives aux promotions, aux augmentations et primes des personnels de droit privé  sur la campagne 2013 est sortie. A sa lecture, elle percute et piétine nombre de dispositions de l’accord local régional en particulier par l’individualisation de la rémunération.
L’établissement nous informe de la sortie de la déclinaison régionale en janvier 2013.
FORCE OUVRIERE examinera minutieusement cette note,
revendiquera qu’elle soit amendée si besoin
et veillera à son application à chaque agent !

Et une fois encore nous n’en resterons pas là ! FORCE OUVRIERE invite tous les collègues qui se seraient vus refuser l’AI ou PROMO pour laquelle ils sont éligibles à se faire connaitre afin de se pourvoir en justice devant le tribunal des Prud’hommes. Même si judiciarisation n’est pas notre angle d’attaque de prédilection, nous considérons que la Direction ne nous laisse pas le choix.

En revanche, nous savons pertinemment que le véritable combat ne pourra se mener que dans le rapport de force. Et pour cela nous appelons les collègues à rejoindre les rangs de Force Ouvrière ! Plus l’organisation sera renforcée, plus elle sera entendue par la Direction, plus les accords et les droits salariés qui en découlent seront respectés.

samedi 10 novembre 2012

Le petit bout de la lorgnette










Il n’est pas rare d’entendre ici ou là, parmi les agents et cadres de Pôle Emploi : « Nous ce qui nous intéresse, c’est d’abord ce qui se passe à Pôle Emploi !», et de balayer d’un revers de main toute tentative de quiconque d’aborder les problèmes dépassant les frontières de Pôle Emploi sous un angle syndical. Il y a même des organisations syndicales qui se sont faites les champions de ce « syndicalisme d’entreprise ».
Pôle Emploi vivrait, se construirait, se déconstruirait en dehors du temps et de l’espace ?

Pourtant :
Qui peut nier aujourd’hui que l’explosion du chômage a une incidence forte et directe sur nos conditions de travail ?
Qui peut nier aujourd’hui que le TSCG et la « règle d’or » auront… ont déjà !... une incidence forte et directe sur nos conditions de rémunération ?
Qui peut nier aujourd’hui que ce sont bien ces textes et leur application qui s’opposent à l’embauche massive de renfort à Pôle Emploi ?
Qui peut nier aujourd’hui que ces textes auront… ont déjà !... des incidences fortes sur les conditions matérielles d’exercice de nos métiers en matière de simple fourniture, mais aussi de mobilier, et tout aussi fortement en matière d’immobilier ?

Oui, le TSCG et la « règle d’or », outil au service de la restriction budgétaire dans l’objectif de rembourser la dette des « bankster » (comme disent les américains), sont les accélérateurs d’une logique déjà à l’œuvre, celle de la « baisse du coût du travail » que Mr Chérèque (secrétaire Général de la CFDT), véritable cheval de Troie dans le mouvement syndical, revendique carrément, voire plus fermement encore que les patrons eux-mêmes !

Oui, c’est au nom de ses restrictions budgétaires que les plans des futures agences (dont certaines sont déjà livrées, beaucoup sont en cours de construction…) sont purement et simplement inacceptable puisque :
·  ne garantissant aucune confidentialité dans les échanges agent/demandeur d’emploi (Que des bureaux en "open space" ! même pour les psycho à qui la DG a pourtant garanti le contraire !),
·  ne garantissant pas la sécurité, sauf à la considérer à la petite semaine,
·  aggravant le nomadisme,
·  réduisant les coûts au point de supprimer les chaises dans les salles d’accueil devenues exsangues,
· 

Ainsi, plus de porte aux bureaux d’accueil soit disant par souci de sécurité. C’est bien entendu et surtout pour l’institution plusieurs millions d’€ d’économisés (pour la DG, des bureaux sans porte peuvent très bien satisfaire à la confidentialité ! Pour Force Ouvrière, bien sûr que non, et les agents le savent mieux que quiconque, ils y travaillent tous les jours !).
Ainsi, des bureaux dédiés à l’activité et non pas à chacun des agents, c’est l’occasion pour la DG de réduire les surfaces en s’émancipant du rapport pourtant déjà minimaliste sur lequel Force Ouvrière milite d’arrachepied : « 1 poste de travail par agent ! ». Pour l’institution : plusieurs dizaine de million d’€ d’économie.
Ainsi, où accueillir demain les effectifs supplémentaires dont Pôle Emploi a pourtant un criant besoin ? Et ce sera demain un argument supplémentaire des « économes » pour refuser des embauches sous prétexte que les espaces pour ces renforts n’existent pas.

Oui, militer pour l’amélioration de nos conditions de travail, c’est forcément se battre contre la logique ci-dessus, contre le TSCG et la « règle d’or ». Le nier, s’est entraver notre propre combat. Ne pas le dire, l’expliquer, c’est « se nouer les mains dans le dos avant de monter au front ».

Mais comment faire accepter à la grande majorité des agents et cadres de pôle emploi cette dégradation, et de leurs conditions de travail, et du service rendu aux demandeurs d’emploi ? C’est là toute la question pour la DG et ses tuteurs… et c’est là qu’entre en jeu Pôle Emploi 2015.
« Le pari de la confiance », on nous dit que c’est offrir plus d’autonomie aux agents et cadres de l’institution. Séduisant au premier examen. Ce faisant, il faut donc à chacun trouver par soit même les voix et les moyens pour tenter de maintenir les services aux public, voire même de faire plus et mieux… mais avec moins de moyens... on l’a vu ci-dessus ! Pour Force Ouvrière, ce pari de la confiance c’est de l’abus de conscience professionnelle. De fait, quand chaque agent, chaque cadre, sait que derrière chaque dossier, il y a un demandeur d’emploi en attente, qui compte un minimum sur notre institution, chacun d’entre eux va tenter de mettre les bouchées double ! Quitte au bout du bout à prendre le risque « d’exploser en vol » ! C’est d’ailleurs déjà le cas pour beaucoup. Oui, beaucoup, malgré ce cadre toujours plus restreint, vont tenter coûte que coûte de maintenir « le service public », et c’est tout à leur honneur.
Mais alors comment comprendre que certaines organisations syndicales elles, se fondent dans les dispositifs proposés par la DG et ses tuteurs dans ce même cadre cette même logique restrictive ? (multilatérales hors CPN de négociation ou autres réunions dites « baromètre social », pour mesurer si les agents avalent bien la pilule…). Force Ouvrière ne se laissera pas berner par ce jeu de dupe que les sommets de l’Union Européenne appellent la subsidiarité qui consiste en fait à associer les organisations syndicales à la mise en œuvre de cette politique de baisse du coût du travail. On le sait, certains ce sont déjà porté volontaires, ce n’est pas notre conception du syndicalisme. Les fondements de l’existence de notre organisation syndicale, c’est de porter les revendications des salariés, et cela seulement. Nous sommes bien trop attachés à notre liberté et à notre indépendance pour aller « nous nouer les mains dans le dos ». Comme organisation syndicale, on ne nous fera pas participer à la gestion de la pénurie, pénurie orchestrée pour le remboursement d’une dette qui n’est pas la nôtre, pas celle salariés !



Le combat pour les revendications,
Toutes les revendications,
Rien que les revendications !