Là encore, la Direction a présenté un bilan
quantitatif élogieux…l’objectif assigné est déjà, quelques semaines seulement
après son démarrage, atteint à plus de 104% !
Se pose donc dès à présent la
question de la suite…
En effet, le dispositif a été
lancé pour 6 mois. Pour le moment, il continue. Mais on ne sait pas
jusqu’à quand… ?
La mission des Conseillers
sera prolongée tant que la mesure sera prise en charge par les partenaires
sociaux. Et comme les autres « prestataires », que sont les Missions
Locales et l’APEC se révèlent beaucoup moins performants que prévu, la
« part » du Pôle Emploi pourrait être augmentée, ce qui
justifierait la prolongation de la mission confiée aux Conseillers en charge de
l’action et des CDD chargés de les remplacer sur leurs sites d’origine.
La Cgt-Force Ouvrière a
revendiqué pour les collègues en lettre de mission sur l’ANI-Jeunes,
l’application de l’article 25 de la Convention Collective Nationale (CCN) qui
prévoit l’octroi d’une indemnité mensuelle de 65 points. Mais, même si les
objectifs assignés ont été remplis de manière… spectaculaire, la Direction,
elle, tergiverse ! Elle rétorque même, que comme ces postes n’ont pas
fait l’objet d’une diffusion nationale, et qu’il ne s’agit pas d’une mission
d’expertise,
les intéressés n’ont pas droit à l’indemnité prévue
par la CCN !!!
Agacés, nous avons répliqué
que, pour ce qui est de la mise à disposition de ces postes sur la BDE, elle
était de la seule responsabilité de la Direction, qui ne peut donc s’appuyer
sur cette lacune pour se soustraire à ses obligations !
Et pour ce qui est de
l’expertise, nous avançons avec fermeté, en nous appuyant sur les termes de
l’offre de mission qui avait été diffusée dans le réseau, qu’elle fait bien
partie des pré requis exigés pour que les collègues se positionnent sur
l’ANI-Jeunes !
Force est de remarquer
qu’encore une fois, s’agissant de formuler des revendications salariales pour
nos collègues, nous sommes bien seuls à nous battre contre la
Direction !!!
Aucune des autres
organisations syndicales représentées au Comité d’Etablissement des Pays de la
Loire n’est venue en soutien et accompagner la revendication légitime de la
Cgt-Force Ouvrière. Pourtant, l’article 25 fait bien partie de notre CCN.
Et un
droit ne s’use que lorsqu’on ne s’en sert pas !
La Direction a donc eu beau
jeu, en répondant qu’en l’absence de consignes de la Direction Générale, elle
ne fera rien pour satisfaire la requête de notre organisation.
Evidemment, nous n’allons pas
en rester là, et nous allons donc saisir nos représentants nationaux pour une
action auprès de la DG, afin que les droits des salariés soient respectés.
L’employeur Pôle Emploi,
comme tant d’autres, est tenté de se soustraire à ses obligations.
Seule notre mobilisation
pourra éviter la régression de nos droits !
Qu’elle soit individuelle,
comme c’est le cas de nos camarades qui, avec la Cgt-Force Ouvrière, demandent
aux Prud’hommes de faire respecter notre accord de déroulement de carrière. Ou
collective, par la grève mais aussi, et plus simplement par le vote FO, qui
est, indubitablement le meilleur pour défendre son bulletin de paye !!!