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Bienvenue sur le Blog de Force Ouvrière Pôle Emploi des Pays de la Loire. Date de dernière mise à jour : 8 Septembre 2017.

lundi 16 juillet 2012

Congés des Cdd











FORCE OUVRIERE demande à la Direction de faire un rappel sur le droit et prise des congés au même titre que les collègues en CDI.
En effet, certains collègues CDD se sont vus refuser la prise de congés sur certains jours de la semaine et avec des restrictions sur la période estivale !
La Direction nous précise qu’un rappel sera fait à la hiérarchie.
A ce sujet, Rappelons aussi que les CDD ont aussi la possibilité de conserver leur droit à congés pour un paiement ICCP au terme de leur contrat, puisque rien ne les obligent à les poser.

Rentrée Scolaire











Nous avons demandé la sortie de la note avec les dispositions permettant aux collègues de disposer du temps nécessaire dès la semaine précédant la rentrée et jusqu’à la semaine suivant celle-ci, comme FORCE-OUVRIERE le revendique.
La Direction nous informe en séance de sa sortie imminente.

E-Temptation











Nous y avons retrouvés les habituels problèmes de management sur certains sites, à savoir des «  débadgeages » fait d’autorité à l’insu des agents dans le cadre d’un pot de convivialité.
La Direction nous a confirmé qu’il était naturel que ce moment fasse partie du temps de travail, sous réserve de certaine particularité.
Comme à l’habitude, les questions concernant E.Tempation sont récurrentes. A quand un outil paramétré comme il se doit au regard de nos accords et de la CCN ? C’est de la responsabilité de la Direction !
Nous avons aussi rappelé à la Direction de se conformer au Code du Travail et aux accords signés en matière de congés, tant pour les agents à temps partiel, que pour le calcul des jours de fractionnement que les collègues ayant posé des jours RTT durant la période estivale se voient refusés.

Pause méridienne











Nous rappelons une fois de plus que la pause méridienne est au minimum de 45 mn (Code du Travail) et d’1 h 15 « A L’INTIATIVE DE L’AGENT » (voir accord OARTT). Or, dans de nombreuses agences, le planning impose le temps de déjeuner et ne permet même pas la prise de ce temps minimum. Entre le départ du poste de travail, le temps de « débadgeage », de « rebadgeage » et de reconnexion, un certain nombre de collègues se voient retirer 45 mn sans en avoir bénéficié.
A quand la baguette jambon-beurre entre deux entretiens ou appels téléphoniques !
A nouveau inacceptable et contribuant aux mauvaises conditions de travail.

Report de l'examen des Ai & Promos









A l’ouverture de séance de la DP, dès la 1ère réclamation exposée, la Direction nous déclare que les dossiers n’auront pas de réponse ce jour !!!
UNE FOIS DE PLUS ! …

Les représentants de la Direction nous affirment ne pas avoir la totalité des prérogatives sur cet aspect, le Directeur Régional souhaitant « avoir la main ». Force Ouvrière a donc proposé que le Directeur vienne présider cette instance ou qu’elle soit reportée au lendemain (le temps qu’il s’organise...).

Après discussion et moult suspensions de séance, les représentants de la Direction nous proposaient de renvoyer l’examen de nos listes de réclamations individuelles (plus de 100 réclamations dont 76 pour FO) au 16 août ! Date déjà programmée de la prochaine DP !

Encore un report au détriment des collègues qui attendent depuis le début de l’année que les accords soient respectés !

INACEPTABLE pour FORCE OUVRIERE !

Nous avons donc proposé, compte-tenu du délai de réponse légal de 6 jours invoqué par la Direction, qu’une nouvelle séance se tienne le vendredi 20 juillet, finalement, ce sera le lundi 23 juillet. Séance au cours de laquelle la Direction s’engage à nous apporter une réponse par la voie de ses représentants, qui auront ce jour là, si le Directeur lui-même ne peut être présent, une délégation pleine et entière !    

Rappelons la situation : pas d’augmentation générale depuis 2 ans maintenant ; les accords locaux bafoués ; des rapports soit non remis, soit modifiés ou stéréotypés avec des phrases type du style :
« Le niveau de rémunération correspond au niveau de contribution de l’agent » !
Et que dire de l’absence de noms, date ou signature hiérarchique sur les rapports !

QUELLE CONSIDERATION de la Direction pour les agents qui, au quotidien, affrontent des conditions de travail difficiles depuis beaucoup trop longtemps, et l’augmentation vertigineuse du chômage.

La charge de travail des collègues augmente, comme celle de leurs factures au quotidien, mais leur salaire stagne, donc leur pouvoir d’achat diminue !

Un accord signé est juridiquement opposable à la Direction. Les incidences budgétaires que cela peut poser sont de sa seule responsabilité.
Imagine-t-on un employeur décider de ne pas appliquer à ses salariés l’augmentation du smic que la loi l’oblige à respecter sous prétexte que ça lui coute cher ? N’en doutons pas certains vont tenter le coup. Mais nombre d’entre-nous n’envisage même pas que nos Directions puissent penser faire de même... Et bien pourtant c’est le cas ! L’accord de déroulement de carrière des agents et cadres de droit privé à Pôle Emploi Pays de la Loire, ce n’est rien d’autre que leur smic !
Oui, la Direction invoque ses/ces difficultés budgétaires...
Non, les agents et cadres de Pôle Emploi ne sont pas responsables de la dette.
FO se battra bec et ongle pour que les salariés ne la paie pas, ni par ce biais ni par un autre !

jeudi 12 juillet 2012

AG du 9 octobre 2012 à Nantes


ASSEMBLEE GENERALE

DE TOUS LES ADHERENTS CGT-FO, AGENTS ET CADRES DE POLE EMPLOI


Le 9 Octobre 2012
de 09h30 à 16h00
Salle Nantes Erdre à Nantes
Porte de la Beaujoire
251, route de Saint Joseph


La réunion sera présidée par les délégués syndicaux CGT-FO de Pôle Emploi des Pays de la Loire : Stéphane JONCOUR et Fabien MILON, avec les participations de Jean-Claude MAILLY, secrétaire général de la Cgt-Force Ouvrière, de Patrick HEBERT, secrétaire de l’Union Départementale Cgt-Force Ouvrière de Loire Atlantique et en présence de notre camarade Françoise KERMORGANT, Déléguée Syndicale Centrale.

Ordre du jour de la réunion, évolutif d’ici le 9 octobre :
·  Interventions des invités sur la situation et les dossiers en cours au national
·  Résolution / revendications
·  Discussion
·  Elections des instances internes de l’organisation
·  Validation des listes électorales en vue des élections professionnelles
·  Les activités sociales et culturelles du Comité d’Etablissement

jeudi 5 juillet 2012

Gestion des indus d'état










Pôle Emploi va bien devoir gérer la totalité des indus Allocations d’Etat, qui représentent environ 10% du total des indus.
A ce jour, la Direction est en attente du décret et ne peut pas encore affiner l’organisation de la gestion du stock. Elle est aussi dans l’incapacité de donner le poids du stock, mais indique que sa gestion sera lissée sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois afin d’étaler cette nouvelle charge de travail !
Pour la Cgt-Force Ouvrière, il s’agit d’un empilage supplémentaire qui pourrait bien, devant une organisation empirique, avoir des conséquences fâcheuses sur le traitement des dossiers des DE comme sur les conditions de travail des agents qui devront forcément accueillir les mécontents !
FO demande à la Direction de tout mettre en œuvre pour éviter des sanctions abusives, et donc des débordements agressifs en accueil.
Le Directeur s’engage à veiller à la bonne mise en place de ce dispositif et rappellera aux DAPE quelques consignes… d’assouplissement.
FO se félicite de l’état d’esprit affiché par la Direction sur ce point sensible mais une nouvelle fois la prise en charge de ces activités supplémentaires n’est pas accompagnée des moyens humains et matériels correspondants !!!

Ressources Humaines










La délégation Cgt-Force Ouvrière a contesté les retraits de postes lors des toutes dernières CPL, rappelant le positionnement de nos élus dans ces mêmes CPL. La Direction considère que son choix de diffuser en « prévisible » l’ensemble des postes mentionnés sur la BDE le lui permet.
Mais comment peut-on diffuser en « prévisible » des postes qui sont d’ores et déjà vacants !!???
Indéniablement, il y a là abus !
En fait, comme aucun salarié en CDI ne s’est positionné sur ces postes, les pourvoir reviendrait à embaucher, soit par la CDI-sation d’un collègue précaire (CDD ou CUI), soit par l’arrivée d’un collègue issu d’une autre région.
Embaucher, vous n’y pensez pas ! Quelle horreur !!!
L’objectif prioritaire de nos patrons reste bien d’atteindre l’effectif-« cible », assigné par la DG.
Nous qui croyions, naïvement, que le changement, c’est maintenant…
La Cgt-Force Ouvrière continuera à se battre pour résoudre nombre de dossiers de collègues en difficulté... et, comme toujours, contre la précarité, pour la CDI-sation !
Le renforcement des moyens de Pôle Emploi, pour réussir à faire face à l’explosion du chômage est nécessaire et indispensable. La confédération Force Ouvrière martèle à tous les niveaux la nécessité d’embaucher.
les salariés de Pôle Emploi, avec Force Ouvrière, trouveront bien tôt ou tard les voix et les moyens de porter haut et fort cette revendication... jusqu’à satisfaction !!!

Déclaration préalable des élus Force Ouvrière











La Cgt-Force Ouvrière affirme toujours clairement ses revendications. Par la négociation, certaines d’entre-elles ont abouti et permis la signature avec les Directions (nationale ou régionale) de Pôle Emploi, d’accords légalisant les droits des agents et cadres.
A Force Ouvrière on n’est pas naïf et le syndicalisme confédéré sait depuis longtemps qu’à peine l’encre des signatures a-t-elle séchée, un employeur, quel qu’il soit, tente de reprendre de la main gauche ce qu’il vient de céder de la main droite. Le syndicalisme libre et indépendant de Force Ouvrière sait aussi que la déloyauté dans les rapports sociaux, et particulièrement entre employeur et salarié, est monnaie courante.
Ce n’est pas la pratique de Force Ouvrière.
Aujourd’hui, force est de le constater, les relations sociales au sein de Pôle Emploi Pays de la Loire se dégradent. Non seulement la Direction ne respecte pas ses engagements (double accueil, bureau dédié par agent dans le 2°palier, ratio postes de travail/salarié…), non seulement elle ne respecte pas sa propre signature (pause méridienne de l’accord local OATT non mise en oeuvre, non-application de l’accord de déroulement de carrière, des dispositions de la CCN et du statut 2003, de l’accord national "égalité H/F", de l’accord sur le transfert des personnels de l’AFPA…), mais de plus, ce sont de nombreuses dispositions légales qui depuis plusieurs mois sont régulièrement bafouées !
Et bien entendu, alors que les organisations syndicales réclament à juste titre et légitimement l’application des textes juridiquement opposables, la Direction fait la sourde oreille, renvoie même sur certains champs ses propres responsabilités sur l’encadrement de premier niveau et surtout néglige les textes régissant les prérogatives des élus du personnel… quelle que soit l’instance. Ainsi, c’est le « dialogue social » avec lequel les Directions se font souvent les gorges chaudes, qui s’envenime.
Parce qu’à Force ouvrière nous sommes bien loin de nous faire les champions de ce « dialogue social » là, il ne s’agit pas ici de nous en plaindre, mais de combattre cette dégradation, surtout d’ailleurs si la définition de ce « dialogue social » là, c’est justement la volonté des Directions d’associer les organisations syndicales à l’enregistrement de cette dégradation, à l’enregistrement de ces reculs sociaux. Que les Directions ne comptent pas sur Force ouvrière pour faire ce boulot là !
Notre objectif, notre rôle, notre action à Force Ouvrière s’inscrit et s’inscrira encore longtemps dans la satisfaction des revendications des agents et cadres de Pôle Emploi.
C’est pourquoi les élus Cgt-Force Ouvrière ont proposé aux autres élus Délégués du personnel le 14 juin dernier de couper court à un débat qui n’en était pas un, et de quitter la séance plénière des DP.

Et parce que ce combat n’est pas qu’une affaire de Délégués du Personnel puisque y compris les revendications que nous portons trouvent aujourd’hui porte close
(mesures estivales, négociation d’un avenant à l’accord OATT, mise en place d’un véritable tutorat…), la délégation Cgt-Force Ouvrière aujourd’hui présente, émanation et représentante de l’organisation toute entière, affirme que si la Direction ne prend pas ses responsabilités au plus tôt sur tous les champs précités au moins,
la Cgt-Force Ouvrière, elle, saura prendre les siennes !

Cette déclaration sera transmise à l’Inspection du Travail, auprès de qui nous avons d’ores et déjà sollicité une entrevue.

mercredi 4 juillet 2012

Comité d'Etablissement du 28 juin : comprendre la réalité des oeuvres sociales en Pays de Loire











Les contentieux déclenchés par le SNU sont à l’origine des (soyons pudiques…) « perturbations »  sur les prestations auparavant financées par la CNGASC (le fameux 1,3% mutualisé). L’affaire n’est toujours pas définitivement réglée, même si pour 2012 les décisions de justice enjoignant l’Etablissement à attribuer directement cet argent aux CE, nous nous sommes attachés, avec d’autres organisations syndicales, au rétablissement de la situation, envers et contre le SNU (voir l’accord national négocié fin avril et signé début mai).

Ainsi, chacun d’entre nous a pu recevoir, tout dernièrement,  ses chèques vacances et ses chèques Cad’hoc.

Rappelons que l’ensemble des organisations syndicales représentées au CE de Pôle Emploi Pays de la Loire s’étaient mises d’accord fin avril pour reconduire à l’identique les prestations financées par le 1,3%.
Pour notre part, nous tentions ainsi de préserver toutes ses chances à un éventuel retour à la mutualisation nationale que la Cgt-Force Ouvrière juge nécessaire et indispensable (le SNU aussi dans ses écrits...mais il la pilonne dans ses actes !).
Pourtant, quelques jours avant le Comité d’Etablissement du 31 mai, le SNU proposait une délibération ouvrant une prestation supplémentaire en lien avec la rentrée scolaire... obérant le retour rapide à une potentielle mutualisation.
La Cgt-Force Ouvrière a donc proposé, plutôt que de créer une nouvelle prestation, d’augmenter de 40 € les plafonds de la dotation « enfants de moins de 18 ans », en les relevant mécaniquement de 310 à 350 €, et 360 à 400 €, les collègues le souhaitant ayant la faculté de percevoir ces 40 € sous forme de chèques Cad’hoc « rentrée scolaire ». Pour la Cgt-Force Ouvrière, disons-le clairement : il s’agissait de tenter de circonscrire les effets d’une création nouvelle... répétons-le : qui obérerait un retour à la mutualisation !! (Ce qui confirme bien que le SNU agit à l’inverse de ses dires et écrits, et il est bon que chacun se le dise, que chacun le sache !)
Lors de ce CEt du 28 juin, les débats ont donc été difficiles, et ce ne sont plus 2 délibérations qui étaient à examiner, mais 3 : la CGT proposant, quant à elle, une prestation d’un montant similaire, financée sur les réserves du CE, mais aussi et surtout à destination de l’ensemble des agents et pas seulement à ceux qui ont des enfants scolarisés... Ce qui nous conviendrait également, mais qui pose le problème d’une étude préalable sérieuse entre l’ensemble des élus (Démocratie oblige !).
Résultat : FO a voté Contre la proposition du SNU, Pour notre propre proposition (c’est bien le moins), et comme celle-ci n’a pas recueilli de majorité, nous avons voté Pour celle de la CGT.
Aucune des trois propositions n’ayant emporté de majorité. les choses donc en restent là.
A moins que le SNU ne revienne fin juillet avec une nouvelle proposition... ce qui risque fort de se produire...

Un tel acharnement laisse dubitatif. Nous l’aurions beaucoup mieux aimé,
(et apprécié !) lors, par exemple, de la négociation annuelle des salaires, où la Cgt-Force Ouvrière portait « haut et fort » la revendication  de la revalorisation des points d’indice et de coefficients,
et où nous nous sommes sentis bien seul !!!