Les secouristes de travail se sont vus « sensibilisés », au cours des derniers recyclages, aux risques psycho-sociaux. Deux de nos camarades, conscients de leurs responsabilités en la matière, ont fait le choix de démissionner de cet engagement.
Si aujourd’hui ils sont aptes à intervenir en cas de chute ou de malaise, ils n’ont par contre ni vocation et encore moins responsabilité à prévenir dans le domaine psycho-social. Si demain tel devait être leur rôle, qu’adviendrait-il si l’un d’entre eux passait au travers « d’un comportement identifiable à risque » d’un de ses collègues, et que ce dernier devait en arriver à des extrémités tragiques ? Serait-il tenu pour responsable de ne pas avoir su « tirer la sonnette d’alarme » ?
Pour la Cgt-Force Ouvrière, il n’est pas concevable que la Direction se décharge ainsi de ses prérogatives sous prétexte qu’elle aurait « sensibilisé » les secouristes en leur demandant de « veiller » sur leurs collègues. Cette manœuvre a donc des conséquences bien plus larges qu’il n’y paraît…Nous en reparlerons en CHSCT !
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